Qu'il s'agisse de l'Action painting ou de l'Art Informel, la « peinture gestuelle » en Occident a connu son moment de gloire entre 1945 et 1965, avec son espace, son écriture, sa mythologie particuliers. Le geste exprimait alors le retour à une certaine connaissance de l'être : ses images enfouies, son énergie vitale et sa volonté de s'extérioriser face au rationnalisme et au nihilisme de la période d'après-guerre.
Cet ouvrage, dans son analyse des différents stades de la conscience humaine à travers les diverses formes de l'écriture picturale, trace aussi un portrait de l'acte créateur, depuis la formulation intuitive jusqu'à son objectivation sur la surface peinte.