Ce « Sacre » n'a vécu que l'espace de huit représentations.
Millicent Hodson expose pour la première fois la méthode qu'elle a élaborée pour reconstituer cette chorégraphie perdue. Kenneth Archer, historien d'Art, restitue le contexte de la genèse du « Sacre » et la collaboration entre Nijinsky, Stravinsky et Roerich. Il explique également son travail de reconstitution des décors et costumes.
Pour restituer l'œuvre dans son environnement, Etienne Souriau évoque comment la jeunesse intellectuelle a perçu la modernité face à la menace imminente de la guerre.
François Lesure retrace, à travers les réactions de la presse, le scandale que produisit la « Première ».
Dominique Jameux décrit la partition dans ce qu'elle a de nouveau et la situe entre modernité et archaïsme.
Enfin, Françoise Stanciu-Reiss brosse un portrait psychologique de Nijinsky pendant la période de création de ce spectacle.