La sociologie des réseaux sociaux consiste à prendre pour objets d'étude non pas les caractéristiques des individus, mais les relations entre ces individus et les régularités qu'elles présentent, pour les décrire, rendre compte de leur formation, de leurs transformations, et analyser leurs effets sur les comportements. Troisième édition de cette synthèse de référence.
Avant même l'apparition de Facebook, la notion de " réseau " connaissait en sciences sociales un succès grandissant. Les travaux pionniers des anthropologues de l'école de Manchester (John Barnes, Elizabeth Bott...) ou des sociologues du groupe de Harvard (Harrison White, Mark Granovetter...) ont fait émerger un ensemble de concepts, de méthodes et d'enquêtes : une " sociologie des réseaux sociaux " qui, en empruntant à la fois à l'ethnologie et aux mathématiques, étudie non pas tant les caractéristiques des individus que les relations entre eux et les régularités qu'elles présentent, pour les décrire, rendre compte de leurs transformations et analyser leurs effets sur les comportements.
Tout en envisageant les apports de cette sociologie des réseaux à l'analyse d'objets " relationnels " aussi divers que la sociabilité, l'amitié, le conflit ou la cohésion sociale, et sa prétention à constituer ainsi un nouveau paradigme théorique, cette nouvelle édition s'interroge également sur les bouleversements qu'y a introduits depuis une quinzaine d'années le développement des réseaux sociaux en ligne.