Crueler than Walking Dead !
Elle se réveille dans un monde décharné. Elle ne sait ni qui elle est, ni où elle est. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle est en danger, une proie dans un monde envahit par les zombies.
Tuer, se cacher, courir encore et encore, trouver des armes, trouver à manger, fuir pour un endroit où survivre autant que possible. Et chercher à comprendre pourquoi. Pourquoi ce monde, pourquoi ces zombies… et pourquoi, elle, saine, vivante, humaine, vient de vomir…. des doigts d’humains !
Prenez une base post-apocalyptique à la Walking Dead, traitez façon « road trip » à la Mad Max, placez une héroïne forte à la Ripley, saupoudrez de personnages secondaires prêts à dévorer, liez le tout avec une intrigue qui vous amènera jusqu’aux sources du mal, et servez saignant !
C’est donc bien une vision moderne du zombie qui s’offre à nous. Liés à l’idée d’un monde post-apocalyptique, leurs zombies sont « des zombies qui courent » et non des « zombies qui marchent », permettant à l’histoire un rythme et une tension soutenus. Autour de l’histoire d’un seul personnage principal gravite une faune humaine paniquée, des humains plus monstrueux que les zombies, des innocents comme des coupables.
Là où Crueler than dead se distingue nettement de ses équivalents en manga, c’est enfin par son traitement graphique. Par un trait inspiré de Katsuhiro Otomo (Akira), l’auteur se complait dans un détail minutieux de la chair décomposée, d’un œil torve et affamé, nous évoquant ainsi les plus belles illustrations de Walking Dead.
Avec les titres Igai ou encore Tokyo Undead, les auteurs de Crueler than dead s’affirment comme les spécialistes du genre zombies en manga. Il faut dire que les deux compères partagent une même passion pour le sujet et maitrisent le background culturel américain. Des classiques de Romero à Bienvenue à Zombieland, ils sont quasiment incollables ! Et ça se voit !
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