L'homme est-il vraiment au sommet de la chaîne alimentaire ?
À Tokyo, sévissent des goules, monstres cannibales se dissimulant parmi les humains pour mieux s’en nourrir. Étudiant timide, Ken Kaneki est plus intéressé par la jolie fille qui partage ses goûts pour la lecture que par ces affaires sordides, jusqu’au jour où il se fait attaquer par l’une de ces fameuses créatures. Mortellement blessé, il survit grâce à la greffe des organes de son agresseur… Remis de son opération, il réalise peu à peu qu’il est devenu incapable de se nourrir comme avant et commence à ressentir un appétit suspect envers ses congénères. C’est le début d’une descente aux enfers pour Kaneki, devenu malgré lui un hybride mi-humain, mi-goule.
Tokyo Ghoul a pris la suite de Gantz pour devenir le titre phare du magazine Young Jump de Shueisha. Sui Ishida, qui signe là sa première œuvre, instille le malaise par une description minutieuse des nouvelles sensations qui assaillent le héros et les transcende par des scènes d’action explosives et magnifiques. Prenant à contrepied les récentes productions sur les zombies, Tokyo Ghoul nous présente une vision inversée du combat de l’humanité contre ses prédateurs.