« Le rugby français traverse une mauvaise passe. Amoureux éploré de ce jeu depuis ses tendres années, Jacques Verdier a écrit ces pages à coeur ouvert, pour en dénoncer les dérives.
Les coupables ? L'argent, la médiatisation, des règles conçues pour attirer le béotien, des présidents de clubs qui sont des managers et non plus des notables rubiconds, des caméras, des paillettes, des agents, la fabrication (laborieuse) d'idoles éphémères à l'instar du foot qui sature l'imaginaire collectif. Un mimétisme idiot.
Parce qu'il a connu le rugby d'avant ce désastre, Jacques Verdier nous lègue avec ce livre un cri d'alarme. Un joyau de la culture française agonise. Certes tout n'est pas perdu. Reste que bientôt il sera trop tard.
Jacques Verdier était un homme de bien. Ce livre de passion, de colère et de regrets est son testament, hélas prématuré. » Denis Tillinac