La France est à la croisée des chemins.
La crise sanitaire a mis au jour les fragilités de notre société. Elle a aussi révélé le dévouement des personnels de santé, la nécessité de l’État, le rôle indispensable de ceux qu’on a appelé les « invisibles », et nos fantastiques ressources collectives de solidarité.
C’est d’elles dont nous aurons besoin pour affronter cette crise économique dont les conséquences sont déjà terribles pour les travailleurs, les entreprises et les personnes les plus précaires. Elle creuse les inégalités, fragilise les emplois,menace notre démocratie déjà affaiblie. Elle accentue encore l’urgence écologique.
Les défis sont colossaux. Il faut agir vite.
Sortir de la crise, c’est aussi penser loin, dit Laurent Berger. Faisons vivre les valeurs de solidarité et de justice sociale, développons de nouveaux critères de progrès, engageons résolument l’économie dans la transition écologique et la France dans son avenir européen.
Cela ne pourra se faire que si nous apprenons à conjuguer notre démocratie représentative avec une véritable démocratie sociale. Le temps est révolu où l’on pouvait décider d’en haut, seul, ce qui était bon pour le pays. Les chemins pour sortir de la crise ne pourront être tracés et parcourus que dans une collaboration de l’État, avec les territoires, les organisations de la société civile et les citoyens.
Entendre le terrain, partir du réel, forger des compromis, tenir ses engagements ; Laurent Berger connaît les enjeux et les exigences de cette démocratie sociale. C’est à ce titre qu’il prend la parole.