" Clandestins ", " migrants ", " sans-papiers " : des foules de malheureux bravent les pires dangers pour rejoindre une terre qui constitue, à leurs yeux, l'ultime espoir.Ils sont notre peur et notre rejet, car ils incarnent le chaos du monde. Aujourd'hui, ils viennent d'Afghanistan, d'Érythrée, d'Irak, de Libye, du Soudan, du Sri Lanka ou de Syrie. Demain, ils viendront d'ailleurs encore. Inutile d'ériger des barbelés, le monde entier s'est mis en marche.Face à ces situations d'urgence, tendre la main à ceux qui tombent est notre devoir de citoyens. Comme les précédentes vagues d'immigration, ces réfugiés sont aussi une chance pour notre pays.Ne fermons pas nos frontières, ne fermons pas nos cœurs. Accueillons dignement la " misère du monde ".