Le voyage est depuis toujours au centre de tous les imaginaires humains. S'appuyant sur les mythes, l'auteur montre en quoi le voyage est par nature " initiatique " et au c?ur de la dialectique sédentaire et nomade. Il explore les figures archétypales du voyageur, du chevalier errant, du savant cosmopolite. Il montre en quoi le voyage est une tentative de reliante avec l'altérité, ce qui relie à la fois le ici et le là-bas, ce qui unit ces pôles contradictoires que sont le foyer et l'aventure. Ainsi le contact avec l'étrange et l'étranger, l'ambiguïté que cela induit, le poly-culturisme que la reliante sociale qui y est inhérente, ouvre à des références diverses et permet d'accéder à une plénitude que le rationalisme et le positivisme ne lui accorde pas : le voyage est une ouverture constante à un ailleurs autrement où " une présence invisible " se fait sentir.