A quoi sert le baccalauréat ? A-t-il encore un sens ? Pour répondre aux questions au coeur du débat public, Robert Colonna d'Istria retrace 200 ans d'histoire du plus symbolique des diplômes français et qui sert de repère dans notre société. Un ouvrage vivant, rigoureux et on ne peut plus d'actualité ! Créé en 1808 par Napoléon, le baccalauréat a traversé tous les régimes politiques, s'est adapté à chacune des transformations de la société, aux divers changements culturels et démographiques, et continue de servir de repère dans la société française.
La première promotion de bacheliers comptait 32 lauréats. Ils sont aujourd'hui 500 000, garçons et filles, à être titulaires d'un bac général, technologique ou professionnel. Au XIXe siècle, le baccalauréat, qui n'était obtenu que par une infime partie des Français, était un " brevet de bourgeoisie ", garantissant l'accès à de confortables conditions de vie. Au XXe siècle, il a été l'un des vecteurs de la démocratisation de la société.
Actuellement au cœur d'un grand débat, le baccalauréat est-il complètement dévalué? A-t-il encore un sens ? Faut-il le conserver ou le supprimer ? En quoi pourrait consister une
réforme du diplôme et que penser de celle avancée actuellement par Jean-Michel Blanquer ? Comment envisager le bac de demain ?
La Grande Histoire du baccalauréat est un livre vivant composé de la somme des histoires de tous ceux, candidats, lauréats, enseignants, recteurs, ministres, surveillants, qui, depuis plus de deux cents ans, participent à la notoriété, à la valeur symbolique et au bon fonctionnement de ce diplôme. Il est enfin le fruit d'un engagement pour rendre au baccalauréat la place et le prix qu'il a su s'acquérir et qu'il est peut-être en train de perdre.