Le dribble n’est pas né par hasard au Brésil. Les premiers joueurs noirs ont commencé à dribbler pour éviter les contacts avec les défenseurs blancs et ne pas se faire rosser sur la pelouse et à la fin des matchs. Il s’est développé sur les plages et les terrains vagues, avec une pelote de chaussettes ou une petite balle en caoutchouc. C’est un mouvement de hanche, similaire à celui des danseurs de samba et des lutteurs de capoeira, ludique, acrobatique, marque des plus grands solistes. « Audace et joie » – la devise de Neymar. Le football est sublime, puéril, et s’il suscite tant d’émotions, il le doit au dribble brésilien : un art libre, joyeux, passionné, habité par les mots.
Ce bref essai condense brillamment la saga artistique du foot brésilien. Laurent Rigoulet, Télérama.
On pose le livre. On le regarde comme si le cœur battant du Brésil vivait entre ses pages. Pierre-Louis Basse, Slate.fr
Édition enrichie du texte inédit, « Zidane, une légende ».