En coédition avec Reporters sans frontières
Les Jeux olympiques s'ouvriront à Pékin le 8 août 2008. Ainsi en a décidé le Comité international olympique il y a maintenant sept ans. Si les installations sportives sont fin prêtes, la contestation monte. Au Tibet, les récents heurts auraient fait des centaines de morts. Un chiffre difficile à confirmer, les journalistes étant interdits de séjour dans la région. Mais la répression frappe aussi à Pékin et dans toute la Chine, où des dissidents tels que Hu Jia et Yang Chunlin ont été arrêtés.
À Reporters sans frontières, nous avons fait campagne dès 2001 contre l'attribution des JO à la Chine, en utilisant cette image où les anneaux olympiques sont remplacés par des menottes. Nous avons été présents à Olympie, lors de l'allumage de la flamme, puis à Londres, à Paris, à San Francisco, à Nagano.
Aujourd'hui, il s'agit de peser sur Pékin, d'obtenir la libération d'un maximum de prisonniers d'opinion, de faire en sorte que les journalistes étrangers puissent travailler librement pour rendre compte non seulement des exploits sportifs des JO mais aussi de l'arrière-cour d'un des régimes les plus répressifs qui soient.
Ce petit livre, écrit en collaboration avec la sinologue Marie Holzman, n'a qu'un objectif : expliquer pourquoi nous demandons aux chefs d'État, et notamment à Nicolas Sarkozy, de ne pas assister à la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin.
En collaboration avec Marc Raimbourg, qui a vécu plus de dix ans dans le monde chinois, au Yunnan, à Hong Kong, à Taiwan et à Singapour, et a traduit de nombreux ouvrages dont, récemment, Les Massacres de la Révolution culturelle de Song Yongyi.