Ce troisième volume des Carnets (dont nous avons publié les deux premiers en 1994 et 1999) est présenté modestement par le poète lui-même comme le “volume final”. Ce sont, d’après le sous-titre, des “annotations sur l’espace non datées”. Plus de dates, plus de chronologies, mais, à travers les paroles de confidences, les “langues à traduire” ou l’“inarticulé des vocables”, toujours la voix du poète reste inscrite en mots “hésitants”, jouant avec l’espace jusque sur le blanc de page.