Lorsque Lokenath Bhattacharya disparut tragiquement, au printemps dernier (2001), il travaillait avec Cédric Demangeot à la traduction d'un livre qui lui tenait tout particulièrement à cœur : cinquante-deux textes, choisis dans le gros volume de ceux que pendant plusieurs années il écrivait chaque jour au réveil. Cet exercice quotidien ouvre un dialogue entre les rêveries de la nuit et celles du jour. Écrits sur un mode presque "automatique", ces textes n'en sont pas moins de riches évocations de la vie intérieure de Bhattacharya et de celle qu'il perçoit.