Écrit en 1902 et jamais publié en volume (même pas dans les dix volumes d’«œuvres complètes»), ce texte de Valery Larbaud nous entraîne, entre rêverie poétique et réflexion littéraire, dans les jardins du Cristal Palace. Le temps privilégié d’une promenade solitaire, s’opère le balancement de l’être entre la chaleur de l’intime, la douce fréquentation des poètes, et «la réelle amertume de la vie» : les rumeurs de la ville. La parfaite appréhension de ce mouvement des profondeurs fait du Palais de Cristal l’une des pièces rares et précieuses de notre littérature.
Ce petit volume, illustré lui aussi par Jean Cortot, forme une sorte de diptyque avec Venise Ô ! ma jolie de Fargue, publié en septembre 2000.