Mues indigènes est le second recueil de Romain Graziani. Dans cette suite de poèmes en prose et en vers, l’auteur explore l’ensemble des liens qui tissent un rapport singulier avec le monde, de l’élan du désir plénier jusqu’aux processus de mort cellulaire chez l’homme et l’animal. La polyphonie des voix qui s’y expriment – confession d’un mourant, conférence d’un microbe ou errance amoureuse d’un dauphin – atteste des forces vitales qui entrent dans le jeu des mutations par lequel un être surgit et fait retour au vide.