Le présent recueil regroupe sept nouvelles jamais publiées en volume. Des parages saturés de mystère de La maison de l’estuaire aux «palabres zouizouitique» d’une petite parigotte (Le lierre d’or), Audiberti dissèque le fait divers (Marie et quelque ne quittait jamais son imperméable, Une bombe rue Visconti, M), bouscule le cours de la Grande Histoire (J’ai dû dormir une seconde), rénove notre pharmacopée (Le sconse) ; toutes fantaisies prétextes avant tout à mettre en branle le manège d’une langue baroque, sur laquelle Pauhan se plaisait à voir planer les fantômes de Rutebeuf et de Villon.