C’est à l’initiative du peintre Jean-Marc Scanreigh que l’on doit les cinquante-cinq stations de ce volume qui tient plus du «chant du désir» que du «chemin de croix». Cinquante-cinq dessins, autant de textes qui forment un dialogue fertile où l’érotique le dispute au métaphysique. Ainsi :
46. Il y a l’amour les yeux fermés et l’amour les yeux ouverts : entre les deux, le serpent vous a tendu la pomme.
Ici les yeux sont grand ouverts.