Ce volume constitue, sur le double mode de la sensualité et de l’action, une manière de table d’orientation dans l’univers du poète. La ville aimée, omniprésente cependant, cède pour cette fois le premier plan à de plus intimes passions : le tabac, le jazz, la parfaite beauté du marron d’Inde et, centre géodésique des affections littéraires, l’œuvre de Cingria. La philosophie n’est pas absente de ces déambulations, notamment lorsqu’il s’agit d’y démêler les vertus de l’ennui et celles du travail, d’y comparer les mérites respectifs et inextricables de l’habitude et de l’événement.