Dans l’alternance du paragraphe et de la strophe, qui comme un chœur énonce l’universel, Yves Peyré trouve l’amble d’un poème jamais à bout de souffle. L’horizon du monde, c’est le lieu où se mêlent les chants de la terre et de l’esprit, c’est la ligne ténue du verbe. De cette poésie portée avec évidence par toute la tradition méditerranéenne, l’on ressort épuré, à grandes eaux et grands vents.