Patiemment, au fil de nombreux livres s’édifie cette œuvre dense, où l’on a cru entendre des échos de Char et de Bonnefoy, mais qui, par sa rigueur méditerranéenne, est d’abord grecque : la Grèce de Pindare comme celle d’Elytis. Ici, le rythme dominé et le verbe ciselé tissent un chant nouveau, autant qu’intemporel.