En 1917, dans une petite ville portuaire bien pensante, avec toute sa hiérarchie sociale et militaire, le maire, l’évêque, les enseignants, alors que la vieille Europe s’écroule et que la Grande Guerre bat son plein... L’infirmière soigne les blessés de guerre, le fils du censeur s'embarque pour la Russie afin de participer à l'aventure révolutionnaire. Au milieu de ces élans patriotiques ou idéalistes, le pauvre Cripure, professeur attendrissant de naïveté, ne cessera d'être dupé, parce qu'il croit en la bonté humaine, parce qu'il refuse l'engagement idéoliguqe et le rêve polituqe. Impuissant, il se suicidera parce qu'on lui a volé sa dignité en lui faisant signer un formule de regrt afin d'éviter un duel. L'impossible rencontre de la pensée libre avec l'action politique. Cripure c'est Georges Palente, le professeur de philosophie de Guilloux au lycée de St Brieuc. Il était un fanatique de la Critique de la raison pure de Kan, d'où la contrepèterie : Cripure de la ransontique... Palante s'est effectivement suicidé en 1925.