Injustement condamné à six ans de détention, Philip Carter doit subir la violence des autres prisonniers, le sadisme des gardiens, l’amollissement de son propre corps, la corruption de son esprit. A la pression carcérale s’ajoute le poison de la jalousie et du doute : Gawill, ex-associé de Carter, n’accuse-t-il pas l’avocat de ce dernier pour détourner les soupçons qui pèsent déjà sur lui ? Cet avocat est-il l’amant de Hazel, la femme de Carter ?
Sa libération jettera pourtant Carter dans un autre enfer, dont il ne soupçonnait pas l’existence : celui de la liberté, où se donnent libre cours le jeu des intérêts et la passion amoureuse.
Lucide et ironique, la romancière du Journal d’Edith, créatrice de l’inoubliable Ripley, prend ici à contrepied les clichés de la littérature carcérale, et brouille quelques notions bien ancrées sur les frontières du bien et du mal.