C’est l’histoire d’une petite fille dénommée Cerise, trouvée à Pigalle un petit matin, dans le tiroir d’une commode abandonnée aux encombrants. Tout le monde se l’arrache, ce petit bout de zan, des quinquagénaires homos aux patronnes de bars, en passant par les putes au grand cœur, les mythomanes flamboyants, les intellos déjantés, les paumés fracassés, sans oublier les petits vieux bien propres sur eux : ce mélange subtil de doux dingues, de rêveurs, d’artistes, de ratés et de truands qui forment la population du quartier.
Ils rivalisent tant et si bien que la gamine passe de l’un à l’autre comme un ballon de rugby, au nez et à la barbe des flics. Une enquêtrice un peu paumée a eu vent de cette affaire de nourrisson trouvé sur le bitume. Elle soupçonne un kidnapping, un cas de la maltraitance, l’œuvre d’un réseau de pédophiles. Ou pire encore…
Mot de l’éditeur
Nous sommes dans un Pigalle de légende, celui que nous avons tous à l’esprit. Un Paris disparu où vit une foule bigarrée : dans l’immeuble où est accueillie Cerise toutes les catégories sociales se croisent. Voyous, meurtres, prostituées… Pigalle incarne les bas-fonds de notre société. Un tissu humain solidaire, hétéroclite et vivant qu’on ne pénètre pas comme cela, ni impunément. Une jeune femme perdue sur le trottoir, à la merci du sale type qui l’y a collée en échange de sa « protection » y vit un véritable enfer.
Qui est Cerise, ce bébé trouvé dans les encombrants ? Qui est cette jeune femme qui erre dans la violence de la rue ? Et cette jeune enquêtrice, se trouvera-t-elle en retrouvant l’enfant ? Quelle histoire universelle, de diversité, de désespoir et de résilience, nous raconte Pigalle ? Toutes ces petites gens, ces bas instincts, ces grands malheurs qu’on jette dans le caniveau, ces encombrants ?
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