Un poème en prose qui fait résonner en chacun de nous des échos très personnels, qu'amplifie la lecture qu'en fait Pierre Arditi sur le CD qui accompagne le texte.
Perdu son cœur d'épave.
Eteint son cœur de cendre.
Sans elle, Paris n'est plus la même ville.
Son absence est la naissance de toutes les absences.
Son départ a tout consumé.
Alors il part vers le sud.
Le train est une saignée libératrice.
Il roule vers son enfance, Arles, sa ville natale.
L'enfance est un refuge pour temps d'orage...
Texte lu par Pierre Arditi.