Qui voulait la tête d'Angelo Pardo ? Défiguré au gros calibre, ce visage qui plut tant aux femmes ne vaut plus grand-chose. Et cette posture, très équivoque, du cadavre... Plus d'un policier de Vigàta en ricane. Pas Montalbano : les crimes passionnels ne sont pas sa tasse de thé. Entre la sœur du mort, exclusive et sensuelle, et sa maîtresse, féline et envoûtante, le commissaire balance : l'une et l'autre ont suffisamment aimé Pardo pour le détester, ont assez de nerfs pour l'avoir froidement abattu et ne laissent pas Montalbano indifférent. Entre les mains de ces deux femmes, le plus fin limier de Sicile se fait bel et bien balader...
" Dans son style habituel, habité par de savoureuses expressions locales, Camilleri échafaude avec La Lune de papier une intrigue particulièrement complexe. " Jean-Marie Wynants – Le Soir (Belgique)