De 1928 à 1935, Georges Simenon voyage à travers le monde. De ses errances, il a ramené romans et reportages exceptionnels par leur atmosphère. Romans du désenchantement et des illusions perdues...
Romans du monde I
Le Coup de Lune (1933), Les Gens d'en face (1933), Les Clients d'Avrenos (1935), Quartier nègre (1935), 45° à l'ombre (1936), Long cours (1936).
Nourri par ses voyages et ses reportages, effectués entre 1928 et 1935 au Proche-Orient, en Afrique, en Amérique centrale et aux lointaines îles Galápagos, on retrouve dans ces romans du désenchantement et des illusions perdues, les thèmes chers à l'auteur comme la fuite, la perception de l'autre et, en l'occurrence, l'aveuglement de l'homme blanc dans ces terres de colonisation.
Simenon n'a jamais été un écrivain voyageur, au sens où l'on entendait encore ces deux termes à l'époque romantique. En réalité, il a éprouvé très tôt le " sentiment cosmopolite " d'appartenir au monde entier, à la planète entière, à l'humanité entière. Sans jamais " faire couleur locale " comme on dit communément, sans jamais se soucier du pittoresque, Simenon possède le génie des lieux, de tous les lieux - la faculté inouïe, exceptionnelle, de les restituer en quelques phrases des plus simples, avec leurs couleurs, leurs odeurs, leurs contours, leurs caractéristiques plus ou moins singulières, leur poésie... (Jean-Baptiste Baronian)
Présentés par Jean-Baptiste Baronian