Automne 1958. Une petite ville de garnison mobilise sa population pour son grand bal de société. Le bal des pompiers qui rassemble, comme chaque année, une communauté, lourde de secrets et encore déchirée par l'Occupation et les rancœurs de l'après-guerre. Ouvriers, artisans, paysans et notables s'y côtoient. On s'habille pour l'occasion, on se pare, on se regarde, on se jalouse, on se critique.
Seulement voilà.
Au cœur de la fête, un incendie éclate. Une jeune femme à la beauté sauvage et provocante, qui fait tourner la tête des hommes, est retrouvée morte dans les décombres.
Mais ce ne sont pas les flammes qui sont la cause de sa mort. Elles masquent un meurtre mystérieux.
Dans le décor de ce village aux soixante-dix bistrots, qui compte autant de militaires que de civils, Jérôme Bellay dessine une galerie de portraits. Et l'un d'entre eux est celui de l'assassin.
Oui, mais lequel ?