On a volé la Joconde. À la place du mystérieux sourire apparaît le visage hideux de la barbarie. Plus qu'un crime, c'est un manifeste. Polichinelle écarlate et Paganini du rasoir, le monstre qui répond au nom de Docteur Ockham excelle à découper l'anatomie de ses très médiatiques victimes. Performance iconoclaste ou massacre dément ? Paris frissonne. La terreur tout autant que la fascination règnent.
Alors que la Seine, en pleine crue centennale, engloutit métro, monuments et musées de la capitale, Mallock, tour à tour commissaire et critique de cette exposition apocalyptique, va devoir démasquer Ockham avant qu'il n'accomplisse son ultime promesse, son grand œuvre : repeindre le monde aux couleurs du chaos. Un livre phénomène !