Rome, automne 2006, la Nuit blanche bat son plein, la ville est en ébullition. Des torrents de jeunesse se déversent dans les rues, envahissent les quais pour converger vers le Gazomètre, nouveau symbole des nuits romaines, véritable phare dressé face à la Ville éternelle.
Mais l'aube sera sanglante, une jeune fille est retrouvée atrocement mutilée sur les berges du Tibre.
La fin des vacances prend alors des allures de cauchemar pour l'inspecteur principal Mariella De Luca, qui se retrouve subitement plongée dans l'univers fragile et cruel de l'adolescence. Entre naufrage des couples et menaces de la mafia russe, mères seules et enfants à la dérive, Mariella tente de dénouer les fils d'une liaison dangereuse, à l'âge où le mensonge apparaît comme l'unique défense et la mort, une seconde vie.
Quatrième volet des enquêtes de l'inspecteur Mariella De Luca, Jaune Caravage clôt le premier cycle des " Saisons meurtrières ", après Rouge abattoir, Vert Palatino (Prix Polar dans la ville 2006) et Bleu catacombes (Prix du Polar méditerranéen 2007).
Née en Italie, Gilda Piersanti vit à Paris et écrit en français. Aux éditions Le Passage, elle a publié L'Inconnu du Paris-Rome, Rouge Abattoir, Vert Palatino, Bleu catacombes et Médées. Avec Jaune Caravage, elle signe un texte où les ressorts classiques du polar sont huilés par les formes mélancoliques d'une ville qui a déjà tout vu et tout vécu.